Monsieur Scintigranowsky rencontre son médecin traitant : il a des difficultés pour respirer, des problèmes de déglutition, des toux fréquentes et un enrouement de la voix. Le médecin lui prescrit alors une scintigraphie pour diagnostiquer l’origine de ces troubles venant selon lui de la thyroïde. Celui-ci le rassure en lui affirmant que l’examen ne présente aucun danger ni aucune douleur.

    Le jour de l’examen, Monsieur Scintigranowsky se rend au service de médecine nucléaire, et remplit les formalités administratives (ouverture du dossier, feuille de suivi médical …). Ensuite, une infirmière lui injecte une petite quantité de produit radioactif par voie intraveineuse. Environ 2 heures après cette injection, Monsieur Scintigranowsky doit alors enlever tout objet métallique (bracelet, chaîne, boucles d’oreille…) et est positionné sur la table d’examen sur le dos, la tête inclinée en arrière pour ne pas rendre les images scintigraphiques imprécises et floues.
   
    Un appareil qui prend des clichés se déplace autour du patient (souvent très près) pour obtenir des images de qualité. Ces images scintigraphiques sont transmises à un ordinateur et  un médecin nucléaire les interprète et diagnostique l’origine des problèmes du patient.